Nicolas Bellier
Biographie
L’influence du langage sur l’identité a guidé ses choix étudiants et professionnels. Son premier outil est le jeu théâtral, étudié au lycée avec un baccalauréat de cette spécialité, puis au Conservatoire de Théâtre et l’Université d’Arts du Spectacle de Poitiers, où il découvre la danse contemporaine, son second outil. Danser lui permet d’étudier le langage corporel et l’expression non verbale, leurs accès à l’intimité, et la place des mots aux côtés de celle-ci. Le double cursus Jeu & Mouvement s’entame, et se poursuit au CCN de Rillieux la Pape, alors dirigé par la compagnie Maguy Marin. Cette recherche abordant les rouages de l’apprentissage, il l’enrichit avec des outils relationnels, comme la PNL, grâce auxquels il redynamise et recentre son approche du spectacle vivant sur ses fonctions pédagogiques et thérapeutiques en tant que professeur, élève, créateur interprète et spectateur. La création de spectacle est ainsi pour lui un laboratoire pour développer, transmettre et apprendre comment grandir intérieurement par la solidité et l’intelligence du jeu des interprètes, du lien les unissant, et leur maîtrise des codes du spectacle vivant.
Projets
En 2o19, Nicolas intègre l’équipe du spectacle A Corps Trouvé, porté par Aurélien Pic. Ce spectacle chorégraphique inspiré des écrits de Mathias Chomel condense ses savoir-faire d’interprète dans une démarche artistique et une thématique qui lui sont proches : des gestes et des mots pour explorer ces situations où les limites des intimités de chacun.e apparaissent. En 2o2o, cette exploration se poursuit avec Mathias Chomel et l’écriture théâtrale de PIÈCE (titre provisoire). Peu habitué à ce moyen d’expression, co-écrire les mots qu’il jouera est pour lui une expérience précieuse, au plus proche du processus créatif. Ces deux projets en cours de création ont été ponctués par des cours en associations, des ateliers en festivals, des rôles dans des courts métrages étudiants, un coaching des élèves du Conservatoire de théâtre d’Angers en vue d’une adaptation scènique d’On achève bien les chevaux d’Horace McCoy, par Philippe Canales, affirmant sa soif d’expérience et son goût pour la polyvalence.