Maxime Joret
Biographie
Maxime approche la scène par le théâtre pendant plus de dix années lorsque, en 2010, à son arrivée sur Paris, il débute la pole dance qu’il enseigne désormais depuis plus de six ans et dont il détient le titre de champion de France 2016.
Souhaitant enrichir sa pratique acrobatique Maxime se forme à la danse contemporaine lors de nombreux stages en France et à l’étranger afin d’élargir ses moyens d’expressions corporels. Il suit en parallèle une formation universitaire de psychologie clinique à Paris VII dont la richesse théorique l’inspire continuellement dans sa pratique pédagogique et artistique. Soucieux de ré-introduire du travail collectif dans une discipline dont la pratique scénique majoritaire est la performance solitaire de compétition, il crée en 2016 avec Vanessa Mantoan la compagnie des Vivants Piliers, une compagnie qui associe la pole dance à la danse contemporaine. Rejoints de quatre danseuses ils réalisent un premier objet artistique chorégraphique et cinématographique, un court-métrage actuellement en tournée de festivals et ayant déjà remporté le prix du Best dance or choreography filmed au LogCinema MusicFilm festival de Miami. Professeur et organisateur du premier laboratoire de recherche artistique et chorégraphique autour de la pole dance, Maxime s’attache à promouvoir une ouverture des disciplines et à défendre la transmission du plaisir chorégraphique à des publics variés.
Création en cours
Leur projet en cours de création porte sur la question de la douleur et de la blessure dans la pratique du danseur et de l’acrobate. A partir du constat que la douleur physique est l’élément qui accompagne la carrière du danseur-acrobate, les Vivants Piliers souhaitent la rendre perceptible sur scène pour le public. Grâce à la dimension acrobatique de la pole dance et les possibilités de mise en scène de la danse contemporaine ainsi qu’au travail de composition sonore, le spectacle se veut être une expérience sensorielle singulière. La danse est une rencontre sans cesse renouvelée de l’artiste avec son corps, qui s’y essaye et qui s’y bute, le corps étant toujours impossible à maîtriser totalement. Ainsi comment faire entendre ce ratage du corps, ces douleurs, ces remous qui s’activent dans les muscles et organes du danseur-acrobate ? Leur projet mettra en lumière et en sons cette arrière-scène du corps, celle qu’on ne voit pas et qui pourtant s’exprime dans le corps du danseur-acrobate, dès le début de sa préparation jusqu’au soir de la représentation.