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Le projet a pour objectif l’accessibilité de l’art chorégraphique et de la culture pour toutes et tous. Par la réalisation de créations chorégraphiques uniques mêlant des personnes en situation de handicap et des jeunes en classes ordinaires, le projet devient vecteur de lien social et d’inclusion.

Un projet danse et handisport

1. Un projet de créations chorégraphiques inclusives

Depuis 2022, La Fabrique de la Danse mène une démarche innovante et inclusive en repensant la place des personnes en situation de handicap dans la danse.

Ce projet, né de la rencontre avec l’athlète de para-athlétisme T. Adolphe et son guide C. Felip s’est construit autour d’une conviction forte : la danse appartient à tous et doit être accessible à tous.

© Alexandra Marcy Deleporte

2. Déconstruire les préjugés, ouvrir de nouvelles perspectives

La danse est souvent perçue sous le prisme de la performance et de la compétition, ce qui peut la rendre excluante. Ce projet s’attache à redéfinir la danse comme un espace de plaisir, d’expression personnelle et de créativité, en valorisant la diversité des corps et des perceptions. L’apport des personnes en situation de handicap enrichit l’art chorégraphique en offrant de nouvelles manières d’apprendre et d’explorer le mouvement.

Nos créations s’attachent à donner une visibilité aux personnes trop souvent marginalisées, en imaginant des œuvres artistiques accessibles à tous, quels que soient les handicaps. Cela nécessite une réflexion approfondie sur les éléments constitutifs d’une pièce chorégraphique pour garantir une expérience sensorielle complète.

3. Un engagement inclusif et intergénérationnel

Après la création de Lumière Invisible (2022-2024), une pièce intergénérationnelle rassemblant 134 participants de 9 à 72 ans, voyants et non-voyants, La Fabrique de la Danse souhaite aller plus loin.

Pour la saison 2024-2025, nous lançons un programme ambitieux de quatre nouvelles créations chorégraphiques impliquant :

  • des jeunes non-voyants et malvoyants scolarisés en établissement spécialisé
  • des seniors non-voyants et malvoyants
  • des jeunes scolarisés dans des dispositifs ULIS
  • des élèves de collèges en réseau d’éducation prioritaire (REP)
4. Rencontres et transmission : un projet humain avant tout

L’inclusion passe par l’échange et la compréhension mutuelle. En réunissant des participants aux parcours variés, ce projet favorise la sensibilisation, l’empathie et la coopération. Il permet aux jeunes de mieux comprendre les défis quotidiens des personnes en situation de handicap, de lutter contre les préjugés et d’imaginer des solutions concrètes pour un monde plus accessible.

Les bénéficiaires de l’association Valentin Haüy et de l’IDES, ainsi que les jeunes en ULIS, partageront leurs expériences et savoir-faire avec des élèves de classes ordinaires. Ce dialogue intergénérationnel et inter-handicap contribue à tisser des liens solides et à lutter contre l’isolement social.

Enfin, les jeunes seront formés à des techniques de transmission spécifiques, comme le soufflage, qui leur permettra d’accompagner les personnes déficientes visuelles dans la découverte de la danse. Ces expériences renforcent la confiance en soi et le sentiment d’utilité de chacun.

5. Un projet artistique et sociétal d’envergure

À travers ces créations chorégraphiques inclusives, La Fabrique de la Danse transforme la danse en un espace de rencontre, d’échange et d’innovation. En donnant une place centrale à la diversité des corps et des perceptions, nous repensons non seulement l’acte de danser, mais aussi la manière dont la société envisage l’accessibilité à l’art et à la culture.

Développement du projet en 2024 – 2025

En 2024-2025, le projet sera répliqué 4 fois, dans 4 zones géographiques différentes :

  • dans le 14eme arrondissement de Paris auprès de l’IDES (Institut d’Education Sensorielle des jeunes déficients visuels) et d’une classe de CM2 de l’école Antoine Chantin.
  • dans le 19eme et 20eme arrondissement de Paris auprès de l’association Valentin Haüy et de 3 classes de 6ème du collège Léon Gambetta.
  • à Pantin auprès de l’école élémentaire Charles Auray regroupant deux classes ULIS ainsi qu’une classe de CM2.
  • à Metz auprès des lycéens encadrés par l’IES de Metz.
0
bénéficiaires en situation de handicap
0
Bénéficiaires scolaires
0
heures dédiées à la pratique artistique

© Alexandra Marcy Deleporte

Actions du projet 2024 – 2025

Inscrit dans une démarche d’inclusion des publics en difficulté dans des processus de création artistique, ce projet de création permet aux bénéficiaires de développer leur curiosité, l’opportunité de s’exprimer et de s’emparer de leur corps comme un vecteur de développement personnel.

Ce projet s’articule autour de différentes activités :

  • des rencontres  et découvertes de la danse au travers du handicap
  • une réflexion collective pour développer la pratique et les modes de représentation de la danse adaptée aux personnes en situation de handicap
  • des séances de danse adaptée
  • des séances de rencontres et de partage d’expériences entre les différents groupes
  • un parcours spectateurs
  • des sensibilisations aux handicap pour les bénéficiaires scolaires
  • une restitution dans lieu dédié

© Alexandra Marcy Deleporte

Un projet à impact social

Résultat du projet
  1. Amélioration de l’accessibilité au monde culturel et sportif des personnes en situation de handicap.
  2. Stimulation de la créativité et de la collaborativité des bénéficiaires.
  3. Amélioration de l’activité physique régulière et du bien-être des bénéficiaires.
  4. Renforcement de la confiance en soi et de la capacité à s’exprimer des bénéficiaires.
Impact social
  1. Renforcement du lien social et promotion d’une société inclusive.
  2. Sensibilisation et éveil des consciences des personnes valides aux réalités et aux défis liés au handicap.
  3. Évolution des perceptions artistiques et sociales de la danse et du corps, favorisant une vision plus riche et diversifiée de l’art chorégraphique.

© Alexandra Marcy Deleporte

Je marche beaucoup mieux. Plusieurs personnes me le disent. J’ai beaucoup progressé dans ma relation à l’espace, je me rends mieux compte s’il faut aller plus près ou plus loin, j’ai une meilleure conscience de l’amplitude du déplacement. » Liliane

Les chorégraphes

Les partenaires du projet