Cette année, 3 nouvelles formations se sont ajoutées à notre catalogue. Afin de vous en apprendre davantage sur le contenu de ces dernières, voici quelques questions auxquelles Lucie Mariotto, directrice développement à La Fabrique de la Danse , a bien voulu répondre !
1. Bonjour, au sein de La Fabrique de la Danse vous avez développé 3 nouvelles formations, pourrais-tu tout d’abord présenter brièvement chacune d’entre elles ?
En effet, en 2019, nous avons développé 3 nouveaux thèmes de formations. La première formation est intitulée « Écriture chorégraphique dans l’espace public » et propose à tout porteur de projets chorégraphiques ou artistiques de se pencher sur la question du développement d’un projet dans l’espace public. Cette formation aborde à la fois la question d’une écriture adaptée aux espaces non-scéniques et aussi un volet plus théorique qui permet, entre autres, de découvrir le paysage professionnel œuvrant les champs des arts et plus largement de la fabrique urbaine. La deuxième, intitulée « Chorégraphie à l’écran », fait écho à des questionnements soulevés par les projets chorégraphiques accompagnés par La Fabrique de la Danse au fil des ans sur le sujet de la danse filmée. Nous souhaitions pouvoir proposer une formation courte qui puisse apporter des clefs sur le sujet en nous appuyant sur la connaissance d’un expert. La dernière formation intitulée « Réaliser un projet d’éducation artistique et culturelle autour de son projet chorégraphique » permet aux porteurs de projets chorégraphiques de se projeter dans la conception d’un projet d’éducation artistique avec sa compagnie et d’en identifier les modalités de financement et de pilotages qui lui sont propres.
2. À qui faites-vous appel pour animer ces 3 formations ?
Pour ces formations, nous nous appuyons sur l’équipe pédagogique de La Fabrique de la Danse, et sur des experts que l’on a identifié en dehors de notre équipe. Parmi eux, Lucile Rimbert, chorégraphe, qui travaille exclusivement des créations dans l’espace public. Artiste associée au Collectif La Main, Lucile fonde la Compagnie lu² en 2013 et crée des entresorts de danse-théâtre dans l’espace public. De 2016 à 2018, elle préside la Fédération Nationale des Arts de la Rue. En 2019, Lucile développe avec sa compagnie, un projet de territoire original – hybridant arts et urbanisme – au sein du quartier politique de la ville Neuhof-Meinau (Strasbourg). Nous avons également décidé de faire appel à Virginie Khan, auteure, réalisatrice et monteuse. Virginie collabore régulièrement avec les conservatoires et de nombreuses compagnies (en particulier en danse) dans le cadre de captations et de montage de teasers. Elle a réalisé un documentaire sur les enfants et la passion de la danse pour Arte. Elle a récemment créé en partenariat avec La Fabrique de la danse la chaîne Youtube « Jardins d’illusion », collection de courts-métrages réalisés en collaboration avec des chorégraphes dont certains ont déjà été présentés lors de prestigieux festivals de films.
3. La création de ces trois nouvelles formations a-t-elle émané d’une demande de la part de certains participants ou avez-vous constaté un manque sur ces domaines de compétences ?
Comme pour toutes nos formations, nous développons des thèmes de formations lorsque le besoin de monter en compétences est identifié auprès des personnes que l’on forme et accompagne. Ensuite, il s’agit aussi de rencontrer les bons pédagogues pour ces formations et de monter ensemble le programme que l’on pense répondre au besoin identifié. Ce temps d’incubation peut être long, pour la formation « Réaliser un projet d’éducation artistique et culturelle autour de son projet chorégraphique » il nous a fallu presque un an pour pouvoir identifier les sujets prioritaires à aborder en formation à travers notamment des échanges avec les participants à nos formations et l’ensemble de l’équipe pédagogique de la structure.
4. D’autres formations en préparation ?
Nous sommes constamment en veille sur plusieurs sujets de formations et en fonction des retours qui sont faits par les participants à nos formations et par nos partenaires nous envisagerons de creuser un nouveau thème. Par exemple, nous avons une formation sur le management que nous ne proposons aujourd’hui que dans le cadre de nos intensifs et qui pourrait être proposée dans un parcours sur-mesure si le besoin s’en ressent.