Rencontre avec Virginie Kahn, réalisatrice. Il y a quelques semaines, Virginie a publié sur YouTube un court-métrage chorégraphique, le premier d’une série intitulée « Jardin d’Illusions ». Pour ce premier opus, elle a été inspirée par Triptico, une chorégraphie de Rémi Esterle, de la promotion 2017 de l’incubateur de chorégraphes.
D’où vient l’idée de créer Jardins d’illusions ? Pourquoi ce titre ?
J’ai eu envie de créer cette chaîne après avoir vu le travail de restitution des chorégraphes de l’incubateur de la Fabrique de la Danse, lors de la soirée qui leur est consacrée. Le concept général est de produire une collection de courts-métrages autour de la danse, à partir du travail des chorégraphes, mais avec une vraie valeur ajoutée cinématographique. Il ne s’agIt pas de captations. L’idée m’est venue d’adapter le travail de certains d’entre eux pour l’image dans un décor naturel. J’aime particulièrement confronter la danse à d’autres espaces que la scène, la sortir de l’institution. Pour moi, il existe une part de magie du geste dansé. Il suggère des images éphémères et chacun est libre d’y percevoir ce qu’il veut. Et le medium cinéma, grâce aux choix de cadrage, de valeur de plan et de hors champ, couplé au montage, permet une approche différente de celle de la scène.
Le titre « jardins d’illusion » est directement inspiré du titre du livre de Nathalie Lecomte « Entre cours et jardins d’illusion – le ballet en Europe (1515-1715) », même si mon propos n’a rien à voir avec le sien ! Dans mon cas, il s’agissait de faire référence au monde poétique et éphémère de la danse avec les images qu’il suggère et de le transposer dans des « jardins », c’est-à-dire hors de la scène.
Comment s’est passé le tournage ?
J’avais vu une répétition de l’ensemble du spectacle. Dans un premier temps, on a sélectionné les passages qui m’intéressaient davantage, puis on a adapté la chorégraphie au lieu. C’est une collaboration, chacun a fait part de ses idées. On a répété sur le lieu avant le tournage qui s’est fait en équipe réduite (5 personnes), en utilisant les lumières du lieu. On a tourné sans musique, je ne savais pas avant le montage quelle musique j’allais utiliser (Rémi utilise trois pièces différentes dans son spectacle). Une nuit de tournage a suffi, le plus difficile a été de trouver le bon décor ! Beaucoup de choses se sont concrétisées au montage qui est très libre par rapport à la chorégraphie originale.
Peut-on en savoir plus sur les prochaines vidéos ?
Deux projets sont en préparation de tournage. Une adaptation de Te Tairas-tu ? et de Silence Insensé, deux pièces de Marion Parrinello, dont la première a été développée alors qu’elle était à l’incubateur de la Fabrique de la danse. Pour Te tairas-tu ?, j’ai choisi d’accentuer le coté burlesque de la pièce et de camper les trois protagonistes dans une cabane flottante au milieu d’une vaste étendue d’eau. Pour Silence Insensé, la pièce étant vraiment en chantier quand nous avons commencé à collaborer Marion et moi, j’ai pu extrapoler davantage. On est donc parti sur un conte, au milieu des menhirs et du miroir au fées d’une forêt enchantée. Les décors que je choisi joue énormément dans la narration. J’espère pouvoir continuer l’aventure avec d’autres projets et d’autres chorégraphes !
Comment s’est passé le tournage ?
J’avais vu une répétition de l’ensemble du spectacle. Dans un premier temps, on a sélectionné les passages qui m’intéressaient davantage, puis on a adapté la chorégraphie au lieu. C’est une collaboration, chacun a fait part de ses idées. On a répété sur le lieu avant le tournage qui s’est fait en équipe réduite (5 personnes), en utilisant les lumières du lieu. On a tourné sans musique, je ne savais pas avant le montage quelle musique j’allais utiliser (Rémi utilise trois pièces différentes dans son spectacle). Une nuit de tournage a suffi, le plus difficile a été de trouver le bon décor ! Beaucoup de choses se sont concrétisées au montage qui est très libre par rapport à la chorégraphie originale.
Peut-on en savoir plus sur les prochaines vidéos ?
Deux projets sont en préparation de tournage. Une adaptation de Te Tairas-tu ? et de Silence Insensé, deux pièces de Marion Parrinello, dont la première a été développée alors qu’elle était à l’incubateur de la Fabrique de la danse. Pour Te tairas-tu ?, j’ai choisi d’accentuer le coté burlesque de la pièce et de camper les trois protagonistes dans une cabane flottante au milieu d’une vaste étendue d’eau. Pour Silence Insensé, la pièce étant vraiment en chantier quand nous avons commencé à collaborer Marion et moi, j’ai pu extrapoler davantage. On est donc parti sur un conte, au milieu des menhirs et du miroir au fées d’une forêt enchantée. Les décors que je choisi joue énormément dans la narration. J’espère pouvoir continuer l’aventure avec d’autres projets et d’autres chorégraphes !